
Retrouvez nous là-bas en bonne compagnie !
2 semaines d’avance dit-on. En tout cas, jusqu’ici la nature fait plaisir à voir cette année, des arbres en fleurs, des oiseaux qui chantent à la bonne saison pour une fois, c’est rassurant.
Les vignes semblent apprécier cette ambiance propice à un bon démarrage de millésime, sans trop de stress, malgré des matins assez froids en ce moment.
On sort la tête hors de l’eau sans être encore pris par les premiers traitements,même si cela ne saurait tarder.
On n’est pas à l’abri d’une grosse rechute de mildiou avec ce qu’on a pris l’an dernier, sachant que les spores et les oeufs sont présents dans les souches et sur le sol. Quoi qu’il en soit, les conditions ne sont pas réunies pour le moment.
Espérons que les températures nocturnes ne baissent pas trop cette semaine et que le vent d’est tombe un peu.
Les aunis sont à 2 feuilles globalement.
On a même eu le temps de gratter les interrangs!
2016 touche a sa fin et un nouveau millésime va naître avec l’heure de la taille hivernale qui commence doucement, alors que les vins continuent à buller gentiment en cave, du moins pour les blancs, car le rouge (et non les rouges malheureusement) va entamer son repos hivernal de clarification, avant son futur réveil printanier.
On espère chaque jour en foulant les vignes que 2016 sera le dernier d’une mauvais série commencée en 2012 puis 2013, avec un bémol pour 14 et 15 qui nous ont laissé respirer davantage. En tout cas, malgré nos peines et amertumes, 2016 goûte très bien et semble d’ores et déjà prometteur. Affaire à suivre…
Eh oui…voilà comment se termine cette année 2016 où l’on aura tout eu. Tout ce qui peut arriver de (presque) pire à un vigneron; gel printanier, mildiou violent, échaudage des baies estival et les oiseaux.
(Photos non contractuelles, mais résumant un peu cette année)
Je vous laisse retrouver chaque évènement cité plus haut correspondant à chaque photo.
Enfin bon, 2 barriques avec des raisins bien mûrs pour 2 hectares, ça fait quand même pas des masses, on va essayer lors d’un instant oublier, les 8 traitements, les kilomètres d’asphalte parcourus et les litres de sueurs bien vains cette année face à ces fléaux.
Comme on se le dit depuis 2012, ça sera mieux l’an prochain, je le sens.